J’ai vécu dans les montagnes du sud-ouest de la France : les Pyrénées, pas très loin du Pic du midi. Là-bas, les gens parlaient une langue que je ne connaissais pas, avec des sonorités magnifiques ; ils ont eu la gentillesse et la patience de me l’apprendre.
Je ne peux pas citer tous les noms de ceux qui m’ont accueilli. Nous nous retrouvions autour du café chez Emillienne à Astugue et ils m’enseignaient cette langue qui risque de disparaître : le gascon de la montagne.
C’était nouveaux pour moi, une terre inconnue. En écoutant les sons de ces mots, j’entendais leur musique. Et aux phrases venaient les rythmes et les mélodies qui sont devenus naturellement des chansons. Zelia e eth arriu est la première de ces chansons, je la chante encore aujourd’hui, comme Era legenda, Un cop era ou Eths arbes.
Merci à toi Emilienne et à tous tes amis.
Que s’ajacè ath pè deras montanhas, ath miei deths cassos, deths castanhèrs e deths bedoths. Que s’i trobè plan e arren no vengó pas troblar eth sué cluquet. Era cuberta qui l’amantava que vengó un ua bonna terra fertila. Banleù er’ierba trenda, eras flors, push eths arbes qu’arrecobriscón era terra. Eth gigant que’s cambiè en un tucòu.
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