Poésie noire pour série noire, vingt-deux textes comme vingt-deux chapitres qui cachent une intrigue. Chaque vers est une page qui se tourne.
L’arme du crime, la solidarité familiale, se découvre au fil des textes. Un homme a tué, il reste en liberté. Pourquoi ? Qui est-il ?
« Une fort belle mélodie.
Thierry Viel nous entraîne dans son jardin avec la troublante clairvoyance du poète. Une voix saisit l’attention aux premiers mots et révèle la hauteur cachée de l’humain humilié par la société ricanante à laquelle il appartient. De la mise en scène de l’abaissement à la lenteur de l’exténuation, tout est là. Si le jardin du cri donne à voir un paysage, il nous invite également à tendre une oreille attentive aux démons de notre temps dans une suite de textes à l’écriture souple, juste, infiniment sensible, portée par les silences et la syncope, avec la profondeur et la plénitude de l’harmonie qui sonne.
Le propos serait rude, mais Thierry Viel, par la clarté et la vivacité qui l’animent, fait entendre un timbre léger et coloré, légèrement voilé et un peu mat, un peu comme sonne le bois.
C’est à un véritable parcours que le lecteur est invité, avec une certaine légèreté en préférence au drame. Au fil des textes, la sensibilité affleure avec une grande liberté. La précision et la pertinence de l’expression forment un alliage de couleurs et d’émotions. La matière apparaît sous une pointe d’espièglerie sans jamais quitter l’élégance et la délicatesse. »
Marie-Christine Blanc
En couverture, un extrait de « Demain dès l’aube » une toile de Marie-Christine Blanc.
Disponible dans toutes les librairies en France et à l’étranger.
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